Le début d'une vie est un moment spéciale. Je veux dire les femmes doivent tout de même être un peu sado maso, pour être heureuses d'accoucher. Rien que d'y penser ça me retourne l'estomac. Mais bon pour vous raconter mon histoire il faut bien commencer par ce moment peu ragoûtant. C'était donc la soirée de la veille Noël, quelque part dans le monde, pour être plus précise à Liverpool dans une des clinique privée de la ville. Une jeune femme et son mari étaient dans une salle de travail, à en voir l'état de la jeune femme le travail avait bel et bien commencé et dans pas longtemps le jeune couple allait connaitre les joie d'être parents. Le travail prit plus de temps que prévu et ce fût peu après minuit qu'ils furent parents d'une petite fille. Elle était toute petite, une vrai poupée de porcelaine, son visage était fin, ses cheveux fin et ses mains si petite. En peu de temps ils se mirent d'accord sur un prénom, enfin plusieurs Eternity Guilty Ahiona Smith. Heureusement la petite puce n'aurait pas à apprendre à tous les écrire à l'école.
Mais voilà la famille n'était pas très riche et c'est donc pourquoi les deux parents durent reprendre le travail assez rapidement. La mère de la petite fille était infirmière et le père Stewart. C'est donc en toute logique qu'elle alla une grande partie de son enfance chez ses grands parents.

Je vivais bien chez mes grands parents paternels. Je voyais souvent mes parents, en fait c'était simple ma mère je la voyais tout les week end alors que mon père lui c'était quand il était de retour sur le territoire et surtout dans la région. Ma vie de petite fille était belle et insouciante, j'allais dans la maternelle du coin et fréquentais les enfants de la ville. Ici tout le monde se connaissait. Ce fût donc presque tout à fait normal que se soit la serveuse du café de la ville qui vint me chercher quand ma grand mère fut victime d'une crise cardiaque. Bien sur je fus triste, mais comment êtes vous supposait réagir quand des personnes viennent vous voir en vous embrassant pour la mort de votre grand mère alors que vous n'avez à peine que sept ans.
Une fois l'enterrement terminé je repartis avec mes parents à Liverpool. Ma mère fit tout son possible pour garder son travail, et à force de persévérance, la vie commençait à reprendre son chemin petit à petit. Je me faisais de nouveaux amis dans ce qui était pour moi un nouveau départ. Bien sur au départ j'étais un peu sauvage, mais en voyant tout les efforts que faisait ma mère et mon père je ne pouvais que surmonter tout cela pour revivre.

Les années passèrent, de petite fille, je devins une jeune femme. De l'école maternelle je passais au collège puis au lycée. Et surtout de jeune fille innocente je passais à jeune adolescente qui veut découvrir le monde et ses interdis. Tout le monde dit que les années lycée étaient les pires ou les meilleures. Il n'y a pas de juste milieu et ils ont raison. Pour ma part c'étaient les meilleures, toujours des fêtes de prévues, des fêtes foraines. Bon bien sur vous me diriez que j'ai aimée ces années car j'étais au centre de l'attention. J'étais capitaine des cheerleaders, j'étais présidente des élèves et j'avais de très bonnes notes.
c'est vrai j'étais une jeune fille modèle, enfin qu'au lycée car bon il faut le dire à la maison j'étais tout le contraire. Un peu rebelle dans l'âme je ne voulais pas paraitre parfaite loin de là au contraire. C'est donc pourquoi j'enchainais les soirées interdites et les garçons. Deux ans après je reçus mon diplôme de d'études avec mention. je savais ce que je voulais faire plus tard et c'était dans la mode que je voulais me lancer.

Les années passèrent, mes parents avaient acceptés le fait que je voulais vivre de la mode. Ils avaient vu que tout cela me passionnée et que même si ils étaient contres je le feraient. C'est donc après trois ans d'études que je reçu enfin mon diplôme. J'étais tellement heureuse à ce moment là j'avais tout dans ma vie. Des amis, un futur boulot qui me faisais rêver, un appartement de rêve que je payais grâce à mes photos. Dans une vie idéale il y a toujours un mais, et pour moi il y en avait deux. Mes parents étaient en plein divorce et je n'avais personne avec qui partager ma vie. Bien sur j'étais jeune, et j'avais tout le temps de trouver quelqu'un.
C'est donc peu de temps après avoir reçu mon diplôme que je décidais de trouver un lieu pour concrétiser mon rêve et d'ouvrir ma propre boutique de vêtements. Je trouva le lieu idéale assez rapidement. C'était une boutique pas trop grande dans le centre ville. Elle portait mon nom. La première fois que je l'ouvris ce fut comme si je venais d'accoucher, c'était mon bébé et ça je peux vous le dire j'en suis fière.

Après quelques mois d'ouverture de ma boutique, celle-ci marchait très bien. J'avais des clients de tous âges et aussi bien des hommes que des femmes. Mais un autre événement allait bientôt changer ma vie. C'était un soir, je partis récupérer un ami chez lui et c'est à ce moment là que la police allait changer ma vie. Un contrôle de routine, un des policier ouvrit mon coffre, mais voilà un sac comportant de la drogue fit son apparition, bien sur je ne comprenais pas, il ne m'appartenait pas, mais ça bien sur la police ne me croyait pas. Je fus donc envoyé en prison, j'avais besoin d'un avocat et voilà comment je fis la connaissance de Roscoe S. Wardlock-Perry.
Ce fut comme un coup de foudre, mais bien sur je ne disais rien après tout c'était mon avocat et ça devait rester professionnel entre nous deux. Il réussit à me faire sortir en attendant mon jugement. Il était vraiment gentil avec moi. Juste après ma libération provisoire, nous étions un peu obligé de passer plus de temps ensemble. D'abord nous avions pris l'excuse de mon dossier, mais plus le temps passé moins nous parlions de mon futur jugement. Au départ c'était un peu difficile j'avais peur qu'il ne s'attarde sur moi que parce que j'étais suspecte de trafic de drogue. Tout ce que je peux dire c'est que mes peurs n'étaient pas fondées au contraire, plus le temps passé plus des liens se tissés entre nous. Très vite nous nous échangions nos numéros de portable. Lui et moi passions des soirées au téléphone à parler de tout et de rien. Au bout d'un moment nous allions même au restaurant ensemble ou boire des cafés, même lorsque ceci n'était pas prévu au programme. Pendant l'une de nos nombreuses conversations téléphonique, j'entendis la voix d'une petite fille. C'est là que je me posais les premières questions. Etait-il mariait ou était-ce sa nièce ou quelque chose comme ça. Mais je n'osais pas lui poser la question. Les deux jours qui suivirent cette discussion, je fus un peu plus distante, et c'est lui qui m'en parla. La petite voix que j'avais entendu était sa fille, il dut voir dans mon regard un peu de déception car il s'empressa de me dire qu'il n'était plus avec la mère de cette dernière. Puis après notre "relation" reprit comme-ci rien ne c'était passé, je n'ai jamais vu sa fille pour le moment, mais c'est normal il veut la protéger ce qui est bien normal.Deux mois après, le jugement eut lieu et je fus innocenter, c'était comme une libération. Je ne pouvais m'empêcher de lui être redevable. Après le jugement celui-ci disparut un peu de ma vie, pourtant je ne pouvais pas m'empêcher de pensée à lui, c'était plus fort que moi.